Leo & Madison Une soirée calme ? C'est à voir..

Qui a dit que les heures de colle ne servaient à rien ? Parce que j'ignore si cette personne avait raison ou non. Il est vrai que j'avais perdue une bonne heure de la journée que j'aurais pu passer ailleurs, à la bibliothèque, chez moi ou alors avec Leo. Mais cette heure m'avait permis de prendre le temps de réfléchir et de me torturer l'esprit. Je ne me comprenais plus, je ne comprenais pas pourquoi le fait qu'aucun "je t'aime" entre nous ne me pose tant de questions et de doute. Depuis que je l'ai rencontré au Karen's Café, tout ce que je veux, c'est être avec lui le plus souvent possible. J'aimerais que nous n'ayons pas à nous cacher tout le temps mais c'est impossible je le sais, cela provoquerait bien trop de problème à tout le monde et surtout à Leo. Du coup, une partie de moi me dis que c'est ça, le "je t'aime" que j'attend plus que des mots, des actions et le fait de prendre un tel risque pour qu'on soit ensemble en ai un. Pourtant j'ai cette autre partie qui me dit que quand on aime vraiment quelqu'un ses mots viennent naturellement en bouche. Parfois même de manière involontaire, il tombe dans la discussion mais là rien.

Quoi qu'il en soit, je réalisais surtout qu'il avait vu que j'étais différente toute à l'heure et même si je me demandais comment il faisait pour voir aussi clairement dans mon jeu, il l'avais su. Durant mon heure de colle, j'avais réfléchis. Soit je mettais de côté mes doutes au maximum pour profiter de nous, soit je prenais mon courage à deux mains pour lui dire mon problème et passer pour une gamine. Mon choix était rapidement fait. Je lui avais donc envoyé un texto à peine mon heure de colle terminé pour accepter sa proposition pour la soirée. J'avais choisi de ne pas rentré à la maison, Robin devait me couvrir en prétextant un devoir avec Zoey. J'étais simplement passer prendre quelques plats chez le mexicain en bas de la rue avant de rejoindre l'appartement de Leo, sentant malgré tout une boule dans une estomac. Je frappais contre sa porte délicatement.

Une fois que j'avais laissé Madison au lycée pour qu'elle aille à son heure de colle, j'en restais tout troublé. Je ne comprenais en rien son comportement et par là, j'en étais un peu anxieux. Que se passait-il dans ses pensées ? Doutait-elle de nous ? Avait-elle un quelconque problème ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Avais-je fais quelque chose de mal ? Je doutais, je me posais plein de questions et plus je le faisais, plus je flippais. S'il faut, elle ne m'aimait plus et c'était finit entre nous deux. Bon, je stressais trop et je pense qu'il faut que j'arrête là. Du coup, je suis allé courir simplement. Ça m'aidait à me vider l'esprit. En route, alors que je courrais avec la musique dans les oreilles, je ne cessais de croiser des familles ou des couples. Ces derniers amoureux, se tenant la main et souriant ou même s'embrassant. Les familles elles se baladaient souvent avec des poussettes et des bambins, ils avaient l'air surmenés mais tout de même heureux et je les enviais. Leur adressant des sourires, je répondais aux bonjour qu'on m'adressait. Enfin, je rentrais.

Je n'avais pas regarder mon portable tout le long de ma course, je crois même que je l'avais laissé à l'appartement. Ainsi, ma surprise fut grande lorsque j'arrivais à mon étage et aperçut Madison, un sac plastique à la main et attendant devant ma porte. Mon teeshirt relatait aisément mon initiative sportive, mes cheveux étaient un peu humide et mon haut du visage devait l'être aussi et par cela, je ne devais pas être très charmant mais je venais tout de même jusqu'à elle, sans l'embrasser à cause de la sueur et en souriant timidement « Ah ? tu es venue ? » J'ouvrais vite la porte et la débarrassait de son paquet tout en reniflant la délicieuse odeur qui en sortait. « Mmh.. Super idée, merci ! » Je la regardais et disais « Je suis désolé, je ne pensais pas que tu viendrais.. je vais peut être aller prendre une douche vite fait le temps d'installer le repas ? promis, je fais vite »

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J'étais restée quelques minutes devant sa porte à attendre avant d'en conclure qu'il n'était surement pas. Ou qu'il ne voulait pas me voir, tout simplement même sans que je sache ce que j'avais fait de mal. Quoi que mon comportement de toute à l'heure avait peut-être tous ce qu'il fallait pour le remettre en question sur nous. j'étais déçu qu'il n'ouvre pas, je devais bien l'avouer et l'une des raisons qui justifiait mon sourire quand je le vis arriver face à moi. Un petit sourire rassuré même si l'expression de son visage ne l'était pas tant que cela. Il semblait surpris de me voir ici, devant le pas de sa porte. Il est vrai que pour la première fois toute à l'heure j'avais émi l'idée que je ne pourrais peut-être pas venir, ce qui aurait surement été le cas, si j'étais rentrée chez moi avant de le rejoindre, quoi que j'ignore la réaction de mes parents. Mon frère est souvent collé donc il se fait engueuler mais pour moi, c'était une première.. « Je t'ai laissé un message pour te dire que du coup, c'était bon, tu ne l'as pas eu ? » Je ne comprenais pas vraiment sa question. J'avais beau me retourner la scène dans la tête, j'étais sur de lui avoir envoyé un texte et je dois bien avouer que l'idée qu'il n'est pas son portable sur lui ne m'avait même pas traversé l'esprit. Au lieu de cela, des questions encore et toujours ... Est-ce que ma présence le dérangeais ? Est-ce qu'il aurait préféré que je ne vienne pas ? Il fallait que j'arrête sinon, je vais vraiment finir parano. Bref, il ouvrait la porte de l'appartement et je le suivis, un appartement que je ne connaissais presque pas. Je réalisais que la plupart de nos rendez-vous avaient lieu à l'extérieur malgré notre secret, on aimait peut-être le danger au fond. J'eue un léger sourire en le voyant comme un enfant, laissant la curiosité et la gourmandise jetés un coup d'oeil sur le sac de nourriture que j'avais apportée. « Je ne savais pas trop quoi prendre et comme une fois tu as dit que tu aimerais bien gouté le mexicain en bas de ta rue, j'ai tenté. » J'étais rassurée par sa réaction, déjà le repas lui plaisait, c'était un bon début, non ? « Pour sécurité, je ne suis pas rentrée à la maison encore. » Je haussais légèrement les épaules, bonne ou mauvaise idée, je le découvrirais demain matin au petit déj. « D'accord, vas-y, je vais installer tout cela. »

J'avais été étonné de la voir là, sur le perron de ma porte, m'attendant. Je me dis que j'aurais du prendre mon portable, je savais qu'elle n'était pas du genre à passer à l'improviste.. Enfin, à vrai dire la seule fois qu'elle était venue c'était à l'improviste mais non voulu ! En effet, elle voulait faire plaisir à Maellys, ne sachant pas que c'était ma colocataire et on s'était retrouvés, tous les deux nez à nez, ne sachant pas ce qu'il se passait. Ouais, c'était la seule fois qu'elle était venue et je fus satisfait de la voir là, cette fois-ci pour moi. C'était marrant car bien que notre relation devait restée cachée, on sortait toujours, on ne se cloitrait pas. D'un côté, tant mieux, ça évitait de se sentir réellement emprisonnés par cette circonstance.. Je me grattais la tête à sa phrase « Bah en fait, je l'ai laissé à l'appart avant d'aller courir.. » J'esquissai une moue un peu désolé puis lui ouvrit. Ça sentait incroyablement bon et j'étais ravi qu'elle soit allée prendre chez le mexicain, bien qu'un peu contrit que ce soit elle qui ai payée mais je lui revaudrais cela. « Tu aimes la nourriture française ? T'y as déjà mangé ? Je t'y emmènerais un jour si tu veux, ce serait bien » Je souriais un peu, lui proposant de préparer le temps que je prenne une douche rapide. « Et tu penses qu'ils vont réagir comment une fois qu'ils te verront ? » J'arquais un sourcil en sa direction tout en me dirigeant vers mon armoire afin d'en retirer de nouveaux vêtements propres. J'ouvris ma salle-de-bain et m'y engouffra afin d'aller prendre une douche rapide qui se résuma à juste une dizaine de minutes et j'en sortis avec un survêtement gris en coton et sans teeshirt. Je l'avais oublié, mais je ne voyais pas non plus l'importance de le revêtir, il faisait chaud. En sortant, j'aperçus les affaires de la nourriture mexicaine placées et je vins déposer un fin bisou sur le front de Madison. « J'ai pas pu le faire tout à l'heure, j'étais tout transpirant.. » Je souriais un peu, m'attablant en face d'elle. « Tu sais, tu m'as paru un peu ailleurs tout à l'heure, un peu troublée même.. mais je me trompe peut être ! » Je souriais tendrement, tout en essayant de ne pas lui montrer mon propre trouble.

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En voyant sa réaction surprise quand il est arrivé, j'avais constaté qu'il ne s'attendait pas à me voir et je dois avouer que j'étais un peu mal à l'aise. Je suis une personne qui aime bien les surprises c'est vrai et passer chez lui sans rien dire cela pourrait m'arriver sur un coup de tête mais pas en ce moment et encore moins avec la discussion très brève que nous avons eu un peu plus tôt dans la journée, je serai mal à l'aise en ne disant rien, exactement comme je le suis maintenant, une situation que je voulais pourtant évité. Un léger sourire apparut sur mon visage quand il me dit qu'il avait oublié son portable, il n'avait pas ignorer mon message, c'était déjà ça. Dans un sens, j'aurais pu y penser vu l'état dans lequel il était, courir avec un téléphone dans les poches n'a rien de pratique et pire encore c'est inutile en général, sauf en cas de blessure mais je ne lui souhaiterais cela pour rien au monde. J'entrais ensuite dans son appartement en réalisant que c'était là qu'il était tout les jours et que je ne connaissais pas les lieux. La seule fois où je suis venue ici, il faut dire que j'étais assez mal à l'aise, c'était durant notre période où l'on ne devait pas être en couple et même si lui parler ce jour-là m'avait fait un bien fou, je me souviens parfaitement de mon mal aise. Le pire c'est que ce jour-là, ce n'était même pas lui que je venais voir, un nouveau signe du destin. C'est un peu comme cela que je voyais chacune de nos rencontres, y compris la première dans le Karen's Café. « Mon père nous apportaient des croissants à mes frères et moi le jour de notre anniversaire mais en dehors de ses merveilles pur beurre, non je n'ai jamais mangée français. » Je lui souriais légèrement avant d'arriver à un sujet sensible : mes parents et ma colle. « J'en sais rien, j'ai jamais été collée. Je sais que Robin se fait engueuler par mon père et ma mère lui trouve des excuses mais lui c'est toutes les semaines et comme j'ai à l'exception des dernières, toujours de bonnes notes en espagnol, ça devrait passée » J'avais dit cela sur une voix un peu hésitante, il faut dire qu'en réalité, je ne savais pas du tout comment il allait réagir, m'excuser parce que c'est la première fois ou me faire peur pour que je ne recommence jamais ? Le temps de sa douche, je regardais un peu les lieux c'est vrai, histoire de me familiarisé rapidement avec l'endroit encore inconnu, tout en installant ce que j'avais acheté sur la table avant de m'asseoir et de me perdre dans mes pensées. Rapidement j'en ressorti en l'entendant revenir vers moi. Je souriais en sentant son baiser sur mon front. « Non, tu ne trompe pas, mais je suppose que c'est l'effet de se faire coller pour la première fois qui m'a un peu travaillée..» Je baissais rapidement le regard en direction de mon repas. Je ne lui mentait pas, c'était vrai que cela m'avait perturbée beaucoup plus que je le pensais mais cela me perturbait moins que les questions que je me posais. « Désolé si j'ai été froide, je me pose beaucoup trop de question parfois, ce n'était pas contre toi. »

J'adorais la culture française, la nourriture surtout. Bon, c'est vrai qu'ils sont réputés pour être des mangeurs de grenouille et d'escargots et j'avais en effet déjà gouter. D'ailleurs c'était bien désagréable et pour rien au monde je ne retenterais l'expérience. Or, on pouvait tout aussi trouver de bonnes surprises dans leur cuisine et j'aimais beaucoup manger dans des restaurants français lorsque je pouvais et si par chance j'allais en France, je ne refusais jamais un bon repas français évidemment. J'y étais allé trois fois, une fois lors d'un échange scolaire d'étude lorsque j'étais à Seattle, via un équivalent d'Erasmus, et deux fois par pur plaisir. Ce pays m'avait littéralement charmé, mais en même temps je n'étais pas dur à m'émerveiller pour tout et n'importe quoi du moment que c'est nouveau et sort de l'ordinaire ! Je souris à sa phrase et ajouta « Dans ce cas, je me vois dans l'obligation d'ordre personnel de t'y emmener bientôt.. peut être pour fêter nos trois mois ensemble ? » L'œil malicieux, j'enchainais sur ses parents et redevins un peu plus sérieux. Je fus rassuré à ses phrases et partit donc me doucher. Sous l'eau tiède, je ne faisais que penser à elle et je me séchais en vitesse pour la rejoindre le plus possible. Si au moins je n'étais pas allé courir, on aurait pu peut être gagner plus de temps ensemble.. Chaque minutes comptait, chacune d'elles oui. Je lui déposais alors un tendre bisou sur le front avant de m'asseoir en face d'elle et de lui parler de mes appréhensions à son égard. J'acquiesçais, souriant tendrement « T'en fais pas, je comprends ! » Baissant la tête sur mon assiette, je vins alors à m'amuser. En effet, je plaçais tout d'abord un nachos ressemblant à un L puis arrangea un O avec un morceau de légume. En fin, je mis un autre nachos en V et je me débrouilla pour finir avec un E assez bizarre. Je ris légèrement et lui montra, tournant mon assiette à son égard. « Je suis un gamin ? » Je ris de nouveau légèrement tout en mangeant un peu mon plat, ayant une faim de loup ! « Bon appétit mon amour » dis-je en français.

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Il me parlait d'un restaurant français et je l'écoutais attentivement. Il est vrai que je ne connais pas beaucoup la France, en dehors des exposés que nous avons fait en cours de français. La gastronomie française, je crois me souvenir que quelqu'un avait fait un exposé dessus, ils ont bonne réputation les français en nourriture même si il mange parfois des choses étranges comme nos amis les escargots ou encore les huitres. Mais bon, si ils y mangent c'est que cela ne doit pas être trop mauvais, je n'ai jamais été compliqué mais cela m'intrigue, c'est vrai. Mais ce que j'aime par dessus tout avec ses français, c'est leur langue. J'ai toujours adoré l'entendre ou la parler, même si je l'a parle que vaguement, elle est très compliqué mais tellement jolie,tout passe mieux en français, j'ai l'impression. Je n'avais jamais mangée français et il semblerait que pour mon petit ami ce soit quelques choses d'impensable auquel il voulait remédier. Il me proposait donc d'y aller pour nos trois mois ensemble, un anniversaire que je pensais qu'il allait simplement oublié. « Pourquoi pas, c'est une bonne idée. » Je lui souriais avant qu'il ne me parle de mes parents et de leurs réactions, une réaction que j'appréhendais c'est vrai même si je me dis que ce n'était qu'une heure de colle, j'espère juste que tout le monde se contentera de penser à la colle et non à sa raison, enfin si au fait que je suis pas attentive en ce moment et que j'ai des mauvaises notes mais je veux que personne ne se demande où est mon intention. Je dois avouer que je ne pouvais en parler à personne, sauf à lui mais je ne me voyais pas lui dire ce genre de choses, ses mots qui me perturbait, je voulais qu'il les pensent et les disent de lui-même et non pour me faire plaisir simplement. Il me sortis de mes pensées en revenant de sous sa douche, je lui souriais légèrement en essayant de ne pas penser à ce qui me préoccupait depuis plusieurs jours, oublier mes appréhensions juste le temps d'une soirée mais la partie ne semblent pas être facile quand il décide de m'en parler. Je n'aimais pas lui mentir et c'est la raison pour laquelle je ne le fis pas, je décidais juste de ne pas lui dire qu'en plus de mon heure de colle, d'autres choses me perturbaient c'est tout. Je baissais un instant le regard avant de prendre ma fourchette et de le regarder faire, sur le coup, je me demandais ce qu'il faisait puis en lisant son mot, un sourire apparut de nouveau sur mon visage avant qu'un léger rire n'apparaisse. J'hochais ensuite délicatement la tête de gauche à droite. « Moi je trouve cela plutôt romantique. » Pour certains, cela était gamin peut-être mais pas pour moi, je trouvais cela mignon. « Buen apetito mi amor.» Je lui souriais avant de prendre une bouchée de mon assiette.

J'avais toujours été plutôt à l'aise à faire des bêtises en tout genre, qu'elles soit banales comme le fait de couper les cheveux à un camarade à un enfant en maternel ou un peu absurdes comme sauter d'un toit juste par paris. Ouais, j'avais déjà sauté d'un toit à l'âge de dix ans je crois et je m'étais même entaillé le bras après me l'être cassé. J'étais à cette époque avec un ami qui ne pouvait pas s'empêcher de me défier, à celui qui fera le plus de conneries, à celui qui sera le meilleur. Avec ma fierté de petit homme du haut de mes trois pommes et demi, j'avais relevé son défis. Si il sautait, je devais sauter avec lui et en même temps ! Le premier qui posait le pieds au sol gagnait. Absurde ? Totalement. Quoi qu'il en soit, j'étais heureux que le toit était le sien et qu'il ne possédait pas de maison à étage contrairement à moi. Soulagé, j'étais alors monté sur le toit grâce au balcon que sa mère avait qui reliait le toit. Nous nous étions alors regardés, défiés du regard puis énoncé un certain décompte. Je m'étais alors élancé avec toute la motivation du monde avec moi et avait touché le premier le sol ! Heureusement ce n'était pas avec ma tête, ni mes jambes sinon je me serais fait quelque chose de vraiment sérieux. Au contraire, c'était avec mon bras gauche. Pourtant, même sous la douleur je m'étais relevé et avait levé le point droit en proclamant haut et fort devant la foule de camarades que j'avais gagné. Ensuite ? Je m'étais rallongé, prit d'une intense douleur au bras gauche. Bon, petite anecdote comme cela, et à vrai dire mon LOVE en nourriture mexicaine n'était pas de ce niveau-là de bêtise mais ç'en étais une quand même. Je souriais, tout fier suite à sa phrase. « Ah ouais ? » J'étais content et un sourire malicieux vint se loger sur mes lèvres lorsqu'elle me répondit. Bien vite, j'en vins à finir mon plat, mangeant toujours très vite et je bus une grande gorgée d'eau, la nourriture mexicaine étant un peu épicée. « Ca va ? tu tiens le coup toi avec les épices ? » Je souriais tout en lui servant de l'eau au cas où. « Tu restes pour la soirée ou tu ne viens que pour le repas ? Sinon, Maellys n'est pas là ce soir donc on a l'appartement pour nous tous seuls » Je souriais puis je me rendis compte que mes paroles pourraient avoir un sens invitant à faire du sexe et soudain je m'empourpra et m'emmêla dans mes mots « Non loin de là de proposer ça hein, pas que je veuille pas hein, mais euh.. c'était pas mon intention et, » Je me passais une main sur le visage « Je vais me taire car là je m'enfonce je crois.. » Qu'est-ce que je pouvais être idiot parfois ! C'était elle l'adolescente ? Et moi alors ? j'agissais comme un prépubère !

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Je commençais à picorer légèrement dans mon assiette avant de voir le mot qu'il avait formé à l'aide des différents aliments trouvés sur la table. Juste un mot et pourtant cela m'avait fait sourire. Si il aurait écrit son prénom, j'aurais surement trouvé cela enfantin, voir un peu stupide mais ce n'était pas du tout le cas, "LOVE" c'était mignon et plutôt touchant je dois bien l'avouer. C'était une toute petite attention mais il l'avait eu c'était le plus important pour moi. Je me fichais bien du reste et c'est pour cela que je le rassurais sur son geste. Bon romantique c'était peut-être un peu fort comme mot, quoi que, cela pouvait parfaitement coller, je trouvais ce geste vraiment mignon et touchant. Je lui souriais avant de lui répondre en le regardant tendrement. « Moi je trouve que oui. » Je ne voulais pas m'étendre sur tout cela non plus durant des heures. Je mangeais ensuite une nouvelle bouchée de mon plat et ainsi de suite pour le finir assez rapidement. Il faut dire que j'étais gourmande par nature et que durant l'heure de colle, j'avais réfléchis au lieu où je pouvais prendre à manger (entre autres choses ..) et cela m'avait mis en appétit. Leo me demandait comment j'allais en soulignant le côté épicés de la nourriture mexicaine, il est vrai que c'était déjà pas mal épicée par nature mais je supportais. Quand je pense que certaines personnes rajoutent encore de la sauce piquante ou ds morceaux de piments, je me dis que je suis vraiment une petite nature ou qu'ils sont très courageux (et totalement fous ). « Je ne sens presque plus ma gorge mais ca va. Et toi ? Tu supportes ? » Je lui souriais simplement en buvant une gorgée de mon verre même si je sais que ce n'est pas la bonne solution avec les épices, bien au contraire. Tant pis, j'ai soif. J'eue un sourire quand il me proposait de rester le temps de la soirée avec lui, il est vrai que j'aurais pu choisir de venir simplement dîner mais quitte à prendre un risque en venant chez lui, je préférais profiter de chaque minutes, surtout que la réaction de mes parents pourraient être cool comme radical du point de vue de mes sorties. Si ça phrase m'avait fait penser au sexe, un peu mais je voyais bien plus le côté secret de notre histoire. Un secret que même sa colocataire ignorait et je n'ose imaginer sa réaction si elle nous trouvaient dans les bras l'un de l'autre sur le canapé. Rapidement, il changea de visage et se mit à s'embrouiller, ce qui m'embrouillait également et me remis quelques doutes. Je ne comprenais plus rien à cette histoire sauf qu'il ne voulait pas coucher avec moi, bonne ou mauvaise nouvelle, je dois avouer que je l'ignore. Je n'ai pas encore penser à nous sous cette angle enfin si mais ce n'était pas mes pensées du moment. J'arquais alors un sourcil tout en l'écoutant avant que lui aussi ne soit perdu. Moi dans mes pensées qui se bousculent et lui avec ses mots. Je posais donc ma main sur la sienne simplement. « C'est bon, j'ai compris. » Je lui souriais légèrement, un peu perdue. « Je peux t'emprunter ta salle de bains ? »

Je me trouvais un certain côté gamin à lui avoir écrit " LOVE " avec mon repas mexicain mais après tout, ça m'était venu spontanément et je n'avais pas à me sentir gêné d'un certain comportement avec la personne avec qui je me sentais le mieux n'est-ce pas ? Quand on est en couple, il est nécessaire d'être à l'aise avec l'autre et par là on regarde avant si son comportement, sa mentalité, nous intéresse je pense et si nous sommes en couple depuis deux mois, je ne pense pas que c'est par pur hasard. Je souris tendrement à sa phrase, au moins elle m'acceptait avec mes petits signes bizarres. Car oui, on pourrait croire que c'est un signe ce petit jeu que j'avais fait. En même temps, aucun " je t'aime " n'avait été prononcé entre nous et j'y avais justement pensé alors que je courrais tout à l'heure, après avoir été troublé par le comportement de Madison. Était-ce un problème ? Je ne savais pas, mais en tout cas ça pouvait le devenir si l'un de nous deux doutait des sentiments de l'autre peut être. Je vins à lui servir de l'eau suite à notre repas légèrement voir hautement épicé. En même temps, c'était mexicain et on pouvait pas s'attendre à une nourriture aux saveurs douces hein ! Je souris à sa phrase et répondis « Disons que j'en mangerais pas tous les soirs, de peur de mettre mon estomac en feu mais ça va. C'était pas mal ce mexicain, t'as eu une bonne idée de t'y arrêter ! » Puis voilà, juste après ça j'avais eu l'idée de lui préciser qu'on aurait la soirée pour tous les deux puis je m'embrouilla avec mes idées et m'enfonça lamentablement par la suite. J'eus peur de ce qu'elle puisse comprendre, non loin de là l'idée de ne pas avoir envie d'elle ! Mais, j'allais pas non plus lui dire clairement ça non plus, fallait être un peu gentleman dans la vie ! Elle m'assura qu'elle avait comprit, j'haussai un sourcil, soucieux de ce qu'elle ait pu comprendre mais elle enchaina en me demandant si elle pouvait emprunter ma salle de bain et j'acquiesçais vivement. « Oui bien sûr ! Fais comme chez toi » Je souriais et je me levais alors, débarrassant nos couverts le temps qu'elle aille dans la salle de bain. Je me lava alors les mains, revêtit un teeshirt vite fait et l'attendis.

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Je dois que je mangeais assez rarement mexicain, ma famille était une famille américaine pur et dur alors quand on mangeaient rapide c'était burger. Même le chinois, je n'étais jamais arrivé à en faire manger à mes frères et pourtant c'est très bon. Quoi qu'il en soit, si Leo ne m'avait pas parler une fois, il aurait surement eu le droit au chinois. C'était peut-être moins cruel pour nos estomac au fond, j'y penserai la prochaine fois. « Je suis contente que cela t'ai plu. » Suite à cela il se mélangeait dans ses paroles et moi je ne savais plus vraiment quoi dire, j'avais besoin de respirer et je ne voyais qu'un seule solution. La salle de bain, il fallait absolument que je me rafraîchisse et que je réfléchisse. Des milliers de questions par rapport à tout ce qui tournait dans ma tête arrivèrent en une seule seconde et je voyais déjà un mal de crâne énorme se poster dans ma tête. Je dois avouer que j'avais un peu menti en lui disant que j'avais compris, je voulais surtout qu'il ne soit pas mal à l'aise et gêner comme il l'était. Mais en réalité, je m'en savais rien. Est-ce qu'il imaginais que notre histoire pourrait aller plus loin que de simples baisers ? Est-ce qu'il voulait que notre histoire aille plus loin ? Ou alors c'était des leurs pour me rassurer simplement ? Tellement de questions donc s'ignore la réponse. Il finit par m'indiquer la salle de bains et je lui souriais simplement tout en retirant ma main de sur la sienne pour me lever et me diriger vers celle-ci. « Merci. » Entrant dans celle-ci, je pris une profonde inspiration avant de m'asseoir un instant par terre pour fermer les yeux et réfléchir, enfin non me recentrer plutôt. Je crois que si je réfléchis une nouvelle fois ma tête risque l'explosion. Je me relevais pour me rafraîchir légèrement le visage puis quelques instant plus tard, je ressortis de celle-ci et retourna en direction du salon où Léo semblait avoir tout rangé avant mon retour. Frottant mes mains sur mon jean, je lui souriais simplement avant de prendre la parole. « Tu sais pour ce soir, si tu as un truc de prévu ou je ne sais pas quoi, je peux rentrer chez moi, c'est pas grave. »

Je me levais suite à son départ pour ma salle de bain. Attrapant nos deux assiettes, je vins les vider dans ma poubelle et jeter le reste. Ces plats comme ça à emporter, on ne pouvait presque jamais les mettre au frais pour un possible repas plus tard car ça supportait mal en général. Ainsi, je dus jeter les restes mais ça allait, il y en avait plus. J'étais content d'avoir pu passer ce repas avec elle, à vrai dire je mangeais beaucoup seul en ce moment. La cause ? Maellys et moi avions parfois des heures différentes pour manger, il m'arrivait de rentrer tard du boulot et qu'elle ait déjà manger ou bien d'autres causes. C'était assez frustrant et même légèrement déprimant de manger seul et j'ai toujours souhaiter rencontrer au plus vite celle qui ferait chavirer mon cœur afin d'occuper un logement avec elle, un nid entre amoureux. Bon, dans ce cas avec Madison, je me voyais mal lui demander dès maintenant d'emménager, puis elle n'était même pas majeur et ça m'étonnerait que ses parents comprennent et acceptent. Puis de toute façon, nous n'étions même pas à ce stade là de notre relation et je ne voulais en aucun cas lui faire peur ou même sauter des étapes. Et puis de toute façon, mon appartement pouvait accueillir deux personnes, pas trois. Elle sortit alors de la salle de bain et je lui souris tendrement. Elle me fit part du fait qu'elle pouvait partir si j'avais quelque chose de prévu et j'hochais alors négativement de la tête tout en lui disant : « Non non, je n'ai rien de prévu » Je lui souriais toujours un peu, lui demandant « Tu veux faire quelque chose de spécial ou parler de quelque chose en particulier ? » Peut être que cette soirée se finirait ordinairement, ou peut être pas.

Leo & Madison Une soirée calme ? C'est à voir..

Au fond de moi, je n'en savais rien, j'étais un peu perdue sur nous je crois. Ou simplement sur moi-même. Et au final, j'avais peur qu'il le ressente, qu'il voit que j'étais différente de la Madison qu'il voyait habituellement. J'avais beau tout faire pour le cacher, j'étais dispersée et je pensais à tout plein de chose en même temps. Et du coup, je ne savais plus quoi faire, rester avec lui ou rentrer à la maison pour être sûr qu'il ne me posera pas de question. Si j'avais envie de passer du temps avec lui ? C'était certain, j'aimerais rester des heures dans ses bras, juste nous deux mais est-ce que lui avais envie d'en passer avec moi ? C'était pour cela que je lui avais laissé le choix de se débarrasser de moi en douceur pour le reste de la soirée. Deux mois, deux mois que nous sommes officiellement ensemble, bien plus que nous avons commencés à flirter. Tellement de mois, tellement de risque et pourtant ses quelques mots semblaient bien plus effrayant pour nous que tout cela. Je le regardais en souriant, je dois avouer que je ne savais pas quoi faire. Peut-être que parler était la bonne solution pour mettre les choses à plat et savoir où nous en sommes mais je ne me vois pas lui dire les choses aussi bêtement. Rapidement, je me souviens d'une rumeur entendue dans un couloir il y a quelques temps. Je dois avouer que j'avais bien plus confiance en Leo qu'en les filles qui l'émettaient mais dire que cela ne m'avait pas fait légèrement douté serait faux. L'histoire des "je t'aime" m'a vraiment inquiété à ce moment également même si j'y pensais avant. Je lui souriais avant de baisser le regard et de soupirer un simple. « J'ai.. peur.. » Je me laissais suite à cela tomber sur son canapé posant mes deux mains sur mes yeux puis dans mes cheveux avant de le regarder à nouveau. « J'ai peur de te perdre, de me poser trop de questions sur nous ou au contraire pas assez, j'ai peur que tu réalises que tout serai plus simple avec une autre, j'ai peur que tu réalises que tu serais plus heureux avec une autre. » Je pris mon inspiration sentant les larmes me monter aux yeux. Je crois que j'ai déballer beaucoup de chose en trente secondes et j'ignore encore si c'était une bonne ou une mauvaise idée.

Je la regardais tendrement, je ne pouvais faire un autre regard en même temps ! J'étais si heureux d'être avec elle, de pouvoir partager des moments unique en sa compagnie. Il est vrai que nous avions des contraintes mais je suppose que ça forgeait une complicité plus forte. Je fus heureux d'être allé dans ce bar cette nuit-là et de ne pas avoir refusé de la côtoyer ou d'être aller penser à autre chose. Oui, je suis satisfait du fait que j'ai directement vu Madison comme quelqu'un d'unique et génial. Sans cela, je ne sais pas si nous en serions là en ce moment présent. En sortant de la salle-de-bain, elle me fit part du fait qu'elle pouvait partir si j'étais occupé pour la soirée. Loin de là l'envie de me plonger dans des copies ou me regarder un dvd seul ! Non, je préférais sincèrement passer mon temps avec elle. Sauf si c'est elle qui indirectement voulait partir. Je réfléchis à cette solution tout en lui affirmant que non je n'avais rien de prévu. Par la suite, j'étais assez soucieux sans évidemment le montrer ou le dire et je lui proposais alors de parler ou faire quelque chose. Sa réponse me surprit. Elle avait peur. Je fronçais alors légèrement des sourcils, décroisant mes bras et m'approchant d'elle. « Peur ? » Elle se laissa alors tomber sur mon canapé et je l'observa essayer de se contenir et donner courage. M'asseyant à ses côtés doucement, je l'écoutais. C'était donc ça.. A la fin de sa tirade, je vins lui prendre sa main en excercant des mouvement en spirale avec mon pouce sur le dos de sa main. Je réfléchis quelques instants à ce que j'allais dire puis je me lançais « Écoute Madi, mon bonheur se trouve avec toi. J'en suis véritablement conscient et je ne m'imagine pas vraiment sans toi à présent. Ça peut paraitre fou ou même faire peur, mais je t'avoue que quand je regarde dans l'avenir tu y es avec moi. » Je marquais une pause. « N'aie pas peur de me perdre, réellement car tout ce qui compte pour moi c'est toi et je n'ai aucune envie d'aller voir ailleurs. Il n'y a même pas cette option dans ma tête à présent. Tout ce que je veux c'est toi, toi et moi, de nous..» Je voyais bien qu'elle avait les larmes aux yeux, ça m'en rendait tout troublé et désappointé mais je continuais, poussé par une envie courageuse. « Je n'irais pas m'intéresser à d'autres personnes, je n'irais pas faire des problèmes entre nous jusqu'à la rupture, tu ne risques pas de me perdre car je t'aime. Et je pense que c'est ce sentiment, ce fait qui met en sorte ce lien entre nous qui est si fort et vrai. » Je continuais alors de la regarder, ne sachant pas si j'avais fait une gaffe ou pas, ne sachant pas quelle allait être sa réaction.

Leo & Madison Une soirée calme ? C'est à voir..

Je venais de lui lâcher une bombe en plein visage, je suis presque sur qu'il s'attendait à des milliers de réponses mais pas à celle-ci et pourtant, c'était vrai. C'était la conclusion que j'avais trouvée à cette boule rempli de questions qui ne faisait que bondir dans mon estomac. Au fond, j'avais simplement peur, peur de le perdre, peur qu'il réalise que je n'étais qu'une étudiante, peur qu'il croit tout ce que les gens pourraient pensés de nous si il le savait. Parce que malgré le fait que j'aime, il reste toujours le professeur et moi son élève même si quoi qu'il arrive dans ma vie, je ne le verrai jamais comme tel, je ne nous verrais jamais comme tel. Après mon aveu, je me laissais simplement tomber sur le canapé, fuyant un peu son regard, c'est vrai et puis parler de cela debout, j'ignorais si j'en aurais la force. Je passais alors mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux avant de lui déballer une sorte de liste de tout ce qui m’inquiétaient. Dire que je ne craignais pas sa réaction serait faux, même si je me doutais qu'il n'allait pas me mettre dehors ou me dire que j'avais raison. Je crois que j'avais surtout besoin d'être rassuré comme seul lui savait le faire et me dire que tout ira bien pour nous. Je l'avais regardé le temps de mon discours puis mes yeux s'étaient rebaissé sur le sol en sentant les larmes me montés aux yeux, il ne fallait pas que je pleure. Certes, j'avais peur de tout cela mais rien n'était jouée mais entre cela et le soulagement de lui avoir dit, je crois que mes larmes étaient montés sans même que je ne les prévoient, comme à chaque fois en faite. J'expirais donc lentement avant de fermer un bref instant les yeux. Je l'écoutais, regardant nos mains avant de serrer légèrement la mienne. « Pourtant tout serait plus simple pour toi, si tu n'étais pas avec moi. Tu pourrais être heureux, sortir en amoureux sans avoir à surveiller les alentours pour que personne du lycée ne nous voient, tu n'aurais pas besoin de jouer la comédie au lycée ou encore la famille. Tu imagines leurs têtes quand ils vont savoir que tu sors avec moi, avec une fille de 17 ans ? » C'était peut-être fou mais savoir que dans son avenir, il me voyait à ses côtés me rassurait, même si cela avait relevé encore plus de questions concernant les regards de nos familles. « Et si ce soir là, je n'étais pas venue au Tric, tu penses que tout aurait été différent pour nous ? » Même si le Tric n'était pas l'endroit où nous avions parlé pour la première fois, c'était bien l'endroit où nous avions échangé notre premier baiser. Je l'écoutais parler et relevais le regard au moment où il ajoutait qu'il m'aimait. Un léger sourire s'était dessiner sur mon visage à cet instant, je me blottissais ensuite contre lui fermant un instant les yeux. « Je suis désolé. »

Assit tous les deux sur mon canapé en cuir noir, je passais une main derrière ses épaules, histoire de lui montrer inconsciemment mon attachement à son égard. Je m’évertuais alors à la rassurer, lui expliquer le fond de ma pensée par rapport à ses propos. Il est sur que toute cette histoire n'était pas si facile à vivre et au départ je m'attendais à tout moment qu'un jour elle vienne m'annoncer que tout était finit car elle ne supportait plus de vivre ainsi. Oui ! Ou encore recevoir une lettre de sa part expliquant ceci, ou même être reçu dans le bureau du principal m'expliquant qu'un joli fourgon de police m'attendait sur le parking, tout en me regardant d'un air dépité ou même presque dégouté. Le mieux je suppose, ça aurait été recevoir une copie de Madison où après une rédaction, elle aurait mit un post-scriptum m'expliquant de ne plus l'approcher. Je souris à cette phrase, du moins ce fut plus une grimace qu'autre chose, sachant que si cela aurait été le cas, je me serais enfermé dans mon appartement tellement tué par son action et même ayant presque honte d'avoir agit ainsi. Enfin bref, là n'était pas exactement la question et je continuais par là de lui prêter attention, tout en la détaillant. Elle était pour moi d'une beauté rare et unique, telle ma muse, j'aurais pu écrire des milliers et des milliers d'écrits à son propos, tous inspirés directement de mon amour à son égard. Lorsqu'elle fit une pause, je lui répondais alors hâtivement « C'est vrai que c'est dangereux, mais pour toi, je suis prêt à prendre milles et un risques rien que pour être avec toi. Et je ne préfère pas imaginer leur têtes pour le moment.. » J'effectuais alors de nouveau une moue, quelque peu gêné et dérouté. Sa question me laissa réfléchir quelques instants à cette situation. « Je pense que si le destin voulait qu'on soit ensemble, il y aurait eu une autre occasion pour nous donner notre chance » Je lui souriais tendrement, convaincu de mes paroles. Je continuais alors en ajoutant mes pensées tout en avouant mon amour pour elle et un doux sourire apparu sur son visage. « J'aime tant ce sourire tu sais ! » Elle vint alors se blottir contre moi en s'excusant et je lui dis dans un souffle « Tu n'as pas à t'excuser, je suis heureux que tu m'en ais parlé » Déposant un doux baiser sur sa chevelure, je fermais également mes yeux, profitant de ce délicat moment.